Eurotunnel accueille les essais ferroviaires effectués dans le cadre de Railenium pour accélérer l’homologation des structures de génie civil

Une convention est signée en ce sens ce jour à Coquelles pour démarrer des essais en 2015. Le tunnel sous la Manche, d’une longueur de 50 km, étant la voie de chemins de fer la plus circulée au monde avec un rythme quotidien d’environ 400 trains lourds (navettes de 800 mètres de long et de 2 400 tonnes embarquant des voitures et des camions) fournit un lieu d’expérimentation exceptionnel pour des opérateurs ayant besoin de tester et valider les produits qu’ils développent. L’intérêt pour ces derniers d’effectuer des essais sur des voies exploitées est considérable puisqu’ils peuvent faire des tests en un temps réduit, jusqu’à 5 fois plus vite que sur un réseau classique. Par ailleurs, Eurotunnel présente l’atout d’un circuit fermé où les paramètres techniques sont donc maîtrisés, toutes ces conditions favoriseront un développement plus rapide et plus précis.

Les essais permettront de mesurer la durabilité des voies, des équipements et donneront lieu à des tests de fatigue instructifs sur le comportement sur voie ballastée et sur une voie sur dalle, ils donneront la possibilité d’appliquer des charges différentes à des vitesses variées, offriront des possibilités de maintenance préventive voire d’auto-réparabilité. Les industriels auront donc ensuite la possibilité de mettre leurs produits sur le marché plus rapidement, ayant obtenue une pré-homologation plus vite.

Pour rappel, Railenium, l’Institut européen de Recherche Technologique pour l’Infrastructure Ferroviaire, est un véritable centre de niveau mondial pour l’excellence et l’innovation dans le domaine ferroviaire. Eurotunnel se félicite que les infrastructures ferroviaires fassent l’objet d’investissements majeurs et soient considérées comme champ d’études et d’innovations. Depuis 21 ans, Eurotunnel démontre que l’infrastructure, par sa fiabilité et ses performances, peut être au service du voyageur.